
Le front occidental dévasté par la guerre (1918-1935)

La Grande Guerre n’a pas seulement tué et blessé des millions de personnes, elle a également détruit de nombreuses terres. Sur le front occidental, forêts et champs sont ravagés par les tirs d’artillerie et les mines.
Les obus de la Première Guerre mondiale, qui explosent en touchant le sol, modifient totalement la topographie de certains territoires.
Les destructions touchent également les villes et les villages. Certaines localités ont disparu et ne peuvent être reconstruites à leur emplacement initial, comme le village de Craonne sur le Chemin des Dames.
Surtout, c’est le cœur industriel de la France qui est ravagé par la guerre : mines, infrastructures de communication et usines ont été détruites dans les combats ou par les Allemands lors de leur retraite.
Le traité de Versailles prévoit que l’Allemagne, déclarée responsable des pertes subies par les Alliés, paie des réparations. La Mission interalliée de contrôle des usines et des mines (la Micum) est ainsi créée pour assurer le paiement des réparations en nature. Le territoire du bassin de la Sarre, riche en charbon et administré par la France jusqu’en 1935, y contribue également.