Quand les poux protégeaient les enfants...

Dans les écoles, on montre du doigt celui « qui a des poux ». Mais il y eut un temps où les mères laissaient volontairement quelques parasites sur la tête de leurs enfants pour leur purger le sang et les rendre plus forts...

"Plus les enfants sont sales, mieux ils se portent», dit un vieux proverbe du Limousin. De fait, une lecture superficielle de ce qu'était la situation des jeunes enfants dans les campagnes au XVIIIe ou au XIXe siècle peut parfois faire frémir : on ne les lave que rarement, leur tête est couverte de poux, certains d'entre eux meurent étouffés dans le lit conjugal où ils dorment habituellement. Face à un tel spectacle, les médecins de l'époque et, plus tard, certains historiens-démographes, portèrent toutes leurs accusations sur les mères ou les nourrices coupables d'une si grande négligence. Mais était-ce là simple négligence ? Ces pratiques, en apparence si choquantes, n'ont-elles pas une signification ?

La saleté, négligence ou précaution?

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