Javier Cercas, la quête de vérité
Écrivain obsédé par la guerre civile et ses conséquences, Javier Cercas nourrit son oeuvre de ce passé qui ne passe pas.
Charlotte Delbo, l'écriture et la vie
La romancière Ghislaine Dunant fait renaître celle qui sut si bien écrire Auschwitz.
L'extermination
Plus de 3 millions de Juifs vivaient en Pologne le 1er septembre 1939. En 1945, au sortir de la guerre, près de 90 % d'entre eux sont morts, assassinés par les nazis. Quelle fut l'attitude des populations polonaises ?
Manès Sperber, le juif universaliste
Condamné très jeune à l'expatriation de sa terre natale de Galicie, puis exilé de Berlin à Paris en passant par la Yougoslavie, Sperber, comme beaucoup d'intellectuels juifs, épouse corps et âme l'esprit d'une révolution sans patrie ni frontières.
Maurice Thorez, l'apparatchik
Fils d'ouvriers, celui qui a incarné pendant trente ans le Parti communiste français s'est élevé dans la société par la politique et lui a consacré sa vie.
Les alliés découvrent l'horreur des camps
LE 27 JANVIER, LES SOLDATS DE L'ARMÉE ROUGE ENTRENT DANS L'IMMENSE COMPLEXE CONCENTRATIONNAIRE D'AUSCHWITZ. EN AVRIL, LES ANGLO-AMÉRICAINS, À L'OUEST, OUVRENT LES CAMPS D'OHRDRUF, BUCHENWALD, BERGEN-BELSEN, DACHAU, MAUTHAUSEN... L'HORREUR DÉPASSE TOUT CE QUE LES ALLIÉS AVAIENT IMAGINÉ.
Rattrapées par la justice
Parce qu'elles étaient absentes du grand procès de Nuremberg, on croit souvent que les femmes n'ont pas été jugées et condamnées après-guerre. Il n'en est rien.
Kafka le Praguois
Saul Friedländer délaisse ses recherches sur l'Allemagne nazie pour un essai sur l'écrivain. Qui est aussi une plongée dans le monde des juifs de Prague.
Hannah Arendt : la controverse à l'écran
Le dernier film de la cinéaste allemande Margarethe von Trotta, qui sort en France le 24 avril, retrace un moment fort de la vie de la philosophe Hannah Arendt. Après avoir suivi le procès d'Adolf Eichmann en 1961, celle-ci publie en 1963 cinq articles dans le New Yorker, qui constituent son Eichmann à Jérusalem. Rapport sur la banalité du mal. Les réactions que provoquent ces publications sont d'une grande violence. L'historienne Annette Wieviorka a vu le film pour nous : à travers son regard se dégage une critique actuelle de la pertinence de cette notion de « banalité du mal ». C'est que, comme en témoigne le film, le débat entamé avec fracas par l'ouvrage d'Hannah Arendt reste ouvert.